Commémoration de la Victoire de 1945
Date / Heure
Date(s) - 08/05/2020
Toute la journée
Catégories Cérémonie commémorative
Ce 8 mai 2020 nous célébrons la victoire de 1945.
Compte-tenu de la situation exceptionnelle liée à l’état d’urgence sanitaire et aux mesures de confinement, les cérémonies du 8 mai 2020 se dérouleront de manière restreinte.
A Pleudihen, comme partout en France, cette cérémonie ne sera pas ouverte au public.
Cependant, afin de manifester leur participation à cette journée nationale, le Président de la République demande aux Françaises et aux Français qui le souhaitent de pavoiser leur balcon aux couleurs nationales.
8 MAI 1945 : FIN DE LA GUERRE EN EUROPE
Après plus de cinq années d’une guerre en Europe qui a coûté la vie à des dizaines de millions de personnes, les forces alliées pénètrent en Allemagne en février 1945. Trois jours après le suicide d’Adolf Hitler dans son bunker, le 30 avril, les troupes nazies qui défendent Berlin capitulent, le 2 mai 1945. Dans la nuit du 6 au 7 mai, le général Alfred Jodl – chef d’état-major de la Wehrmacht – signe à Reims la capitulation sans condition de l’Allemagne. L’acte de capitulation fixe la cessation des hostilités au 8 mai à 23h01. Un nouvel acte de capitulation du IIIe Reich est alors signé à Berlin entre les commandements militaires allemands et alliés. La guerre prend officiellement fin sur le continent européen.
Le 8 mai 1945, à 15 h les cloches de toutes les églises françaises sonnent officiellement la fin de la guerre tandis que le Général de Gaulle clame dans un message radiophonique :
« La guerre est gagnée ! Voici la victoire ! C’est la victoire des Nations unies et c’est la victoire de la France !
L’ennemi allemand vient de capituler devant les armées alliées de l’ouest et de l’est. Le commandement français était présent et partie à l’acte de capitulation. Dans l’état de désorganisation où se trouvent les pouvoirs publics et le commandement militaire allemand, il est possible que certains groupes ennemis veuillent, çà et là, prolonger pour leur propre compte une résistance sans issue. Mais l’Allemagne est abattue et elle a signé son désastre !
Tandis que les rayons de la gloire font, une fois de plus, resplendir nos drapeaux, la patrie porte sa pensée et son amour, d’abord vers ceux qui sont morts pour elle, ensuite vers ceux qui ont, pour son service, tant combattu et tant souffert ! Pas un effort de ses soldats, de ses marins, de ses aviateurs, pas un acte de courage ou d’abnégation de ses fils et de ses filles, pas une souffrance de ses hommes et de ses femmes prisonniers, pas un deuil, pas un sacrifice, pas une larme n’auront donc été perdus !
Dans la joie de la fierté nationale, le peuple français adresse son fraternel salut à ses vaillants alliés, qui, comme lui, pour la même cause que lui, ont durement, longuement prodigué leurs peines, à leurs héroïques armées et aux chefs qui les commandent, à tous ces hommes et à toutes ces femmes, qui, dans le monde, ont lutté, pâti, travaillé, pour que l’emportent, à la fin des fins ! La justice et la liberté.
Honneur ! Honneur pour toujours ! À nos armées et à leurs chefs ! Honneur à notre peuple, que des épreuves terribles n’ont pu réduire, ni fléchir ! Honneur aux Nations unies qui ont mêlé leur sang à notre sang, leurs peines à nos peines, leur espérance à notre espérance et qui, aujourd’hui, triomphent avec nous !
Ah ! Vive la France ! »