“Ancien photoreporter du SIRPA (Service d’Informations et de Relations Publiques des Armées), je suis photographe professionnel depuis 1990.
Je travaille sur deux axes : les entreprises et institutions ; la photographie d’art (œuvres cotées).
C’est au cours d’un voyage au Maroc, en juin 2024, que je découvre Essaouira, ville de 77.000 habitants au bord de l’Atlantique. La médina, les remparts et le port de pêche en sont les principales attractions. Mais les alentours sont tout aussi passionnants à qui sait les découvrir.
En novembre 2024, j’organise une exposition de cinq artistes malouins à Essaouira. L’initiative rencontre un vif succès et provoque une invitation d’exposition avec Mostafa Ben Malek, artiste peintre reconnu et dix autres artistes souiris, en février 2025.”
Pierre Piton
Essaouira, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2001, est aussi appelée la « Cité des Alizés » et le « Saint-Malo marocain ».
(1)La médina d’Essaouira, anciennement connue sous le nom de Mogador (nom provenant du mot phénicien Migdol qui signifie « petite forteresse »), est un exemple exceptionnel de ville fortifiée du milieu du XVIIIe siècle, entourée d’une muraille de style Vauban. Construite en Afrique du Nord selon les principes de l’architecture militaire européenne de l’époque, en parfaite association avec les préceptes de l’architecture et de l’urbanisme arabo-musulmans, elle a joué, des siècles durant, le rôle de port de commerce international de premier plan reliant le Maroc et l’Afrique sub-saharienne à l’Europe et au reste du monde. La ville offre également l’exemple d’un centre multiculturel comme en fait preuve la coexistence, dès sa conception, de diverses ethnies telles les Amazighes, Arabes, Africains, et Européens et multiconfessionnel (musulmans, chrétiens et juifs). Indissociable de la médina, l’archipel de Mogador comprend un grand nombre de biens culturels et de sites naturels d’une valeur universelle exceptionnelle. Sa fondation relativement tardive par rapport aux autres médinas d’Afrique du Nord fut l’œuvre du Sultan alaouite Sidi Mohamed Ben Abdallah (1757-1790) qui voulait faire de cette petite cité de l’Atlantique un port royal et un chef-lieu du commerce marocain avec l’extérieur. Longtemps connue sous le nom de Port de Tombouctou, Essaouira devint l’une des pièces maîtresses du commerce atlantique entre l’Afrique et l’Europe à la fin du XVIIIe siècle et durant le XIXe siècle.
Essaouira est un exemple remarquable et bien préservé de ville portuaire fortifiée du milieu du XVIIIe siècle à forte inspiration européenne, transposée dans un contexte nord-africain.
Avec l’ouverture du Maroc sur le reste du monde à la fin du XVIIe siècle, la médina d’Essaouira a été conçue par un architecte français profondément influencé par le travail de l’ingénieur militaire Vauban à Saint-Malo. Elle a largement conservé l’aspect d’une ville européenne.
(1) Extrait UNESCO
Exposition ouverte aux heures d’ouverture de la bibliothèque – Entrée libre :
Lundi 14h-18h ; Mardi 9h-12h30 ; Mercredi : 9h-12h30 / 14h-17h30 ; Jeudi : 14h-17h30 ; Vendredi : 10h-12h30 ; Samedi : 9h-12h30.
Last modified: 20 décembre 2024